Emission
Variétés Stars présentée par
Emmanuel Gérard sur RCF Jerico Nancy le 14 octobre 2006.
Emmanuel
Gérard - Bonjour à tous. Spéciale VARIETES
STARS avec Helmut LOTTI. Je vais vous présenter
sa carrière et surtout les airs qu'il a pu nous chanter ou tout
au moins une partie des airs qu'il a pu nous chanter. Cela vous donnera
une idée de l'étendue de son répertoire.
Helmut chante un medley de :
Valencia
Caruso
In
the Ghetto
Yo
Vendo Unos Ojos Negros
Sangue
de beirona
EG - RCF
spéciale
Helmut Lotti.
Helmut chante encore des extraits de :
Out
of Africa
Jikela
Emaweni Hamba
Hôtel
California
The
House of the Rising Sun
From
Russia With Love
Somos
Novios
Hay
Fiesta en la Hacienda
EG - Spéciale Helmut Lotti sur RCF. Nous le retrouvons dans
quelques minutes par téléphone.
Helmut chante John
Brown's Body.
EG - Helmut
Lotti, un talent hors du commun, un talent extraordinaire qui remplit
les salles partout où il passe, des Etats-Unis jusqu'à l'Europe
en passant par l'Afrique. Helmut Lotti a un talent peut-on dire inné puisqu'il
n'a jamais pris de cours de chant, qu'il n'a jamais non plus joué d'un
instrument de musique, par contre il a chanté dès l'âge
de 5 ans des chansons d'Elvis Presley qu'il se passait sur son pick-up,
comme il aime à le
dire.
Je
vous propose de le retrouver...
Nous
avons le grand plaisir de retrouver à présent sur
notre antenne Helmut Lotti lui-même pour qu'il nous présente
son nouvel album THE CROONERS, un album qui était très
attendu cette année.
Helmut Lotti bonjour !
The American Way
Helmut
Lotti - Bonjour
Emmanuel
EG - Très heureux donc de vous avoir sur notre antenne une
nouvelle fois. Il y a quelques mois, on découvrait ces chansons
qui nous entraînaient du côté de l'été et
ses chansons sud-américaines et là, vous nous surprenez
de nouveau avec l'album The Crooners. C'est vrai que c'est un album
assez attendu parce que vous nous aviez annoncé un cd entièrement
composé par vous-même. C'est fait. Cet album est un double
album et nous allons déjà parler, si vous le voulez bien,
du thème parce que The Crooners, si je me rappelle très
bien lors d'une interview, vous m'avez dit : pour chanter des chansons
comme My Way j'attendrai d'être beaucoup plus âgé,
et là on vous retrouve avec un thème des crooners. C'est
quand même pas du tout de votre âge !
HL - Mais
oui, je voulais dire que je ne chanterai jamais My
Way parce
que c'est une chanson pour une personne qui va mourir et moi je suis
beaucoup trop jeune pour ça, parce que le texte de My
Way parle
des derniers moments d'une personne (*). C'est pour ça que j'ai
dit ça. Crooner ça veut dire chanter de façon
très romantique dans un microphone comme on chanterait dans
l'oreille d'une femme.
(*) Pour
plus d'info
EG - Qu'est-ce qui vous a donné l'idée d'aborder ce
thème ?
HL - Moi, j'ai toujours aimé la
musique romantique et quand j'étais petit garçon, nous
n'avions pas de radio à la
maison mais seulement un vieux pick-up et j'ai toujours écouté les
albums d'Elvis Presley et aussi des chansons de Perry Como qui est
un crooner. J'ai écouté la chanson Mandolins
in the Moonlight...
à peu
près 3 fois par jour quand j'avais 6 ans jusqu'au moment où j'avais
12 ans. Alors j'ai toujours aimé cette musique et c'est à cause
du fait que j'ai toujours écouté ça que ça
ne me posait pas de problème d'écrire des chansons de
moi-même dans le même style.
EG - C'est
vrai qu'on nage en plein romantisme avec ces Mandolines au clair de
lune, puisque ça veut dire cela. Le choix des chansons
sur l'album où vous avez repris au total 12 chansons, comment
s'est-il fait ?
HL - Je
ne voulais pas être trop jazzy parce qu'il y a beaucoup
de jeunes crooners maintenant qui chantent toujours des chansons de
Frank Sinatra et moi je voulais rester un peu plus loin de tout ça
parce que Sinatra n'était pas le seul crooner qui chantait bien
dans les années 50 et 60. Il y avait des chanteurs comme Nat
King Cole, comme Louis Armstrong, Bobby Darin, Perry Como, Dean Martin.
Je voulais montrer l'autre côté de cette sorte de musique,
par exemple des chansons comme Mandolins in the
Moonlight qui ont un
peu l'air italien comme Caterina ou That's
Amore parce que c'est très
romantique aussi, mais ce n'est pas jazzy. Crooner ce n'est pas seulement
chanter de façon jazzy, mais de façon intime.
EG - C'est
vrai que la première fois que j'ai écouté cet
album, j'ai été transporté dans une époque, ça
m'a fait un peu bizarre, parce que c'est une époque que je ne
connais pas du tout, donc j'ai appris en même temps à découvrir
d'autres chansons et d'autres chanteurs que je ne connaissais pas.
Le romantisme quand même c'est beau puis on finit, même
si on a perdu un peu l'écoute de ce style, par s'habituer très
facilement lorsqu'on l'écoute souvent.
Vous ouvrez l'album avec Everybody
Loves Somebody !
HL - Ah
oui ! c'est une très belle chanson de Dean Martin et
c'est typique pour le genre. C'est une chanson qu'il chante pour une
fille particulière et c'est ça qu'ils chantaient comme
chansons les crooners.
Un
crooner, c'était un chanteur romantique et c'était
un peu à cause de l'invention du microphone qu'on a commencé à chanter
des chansons très romantiques et très intimes parce qu'avant
il fallait toujours crier pour être entendu dans l'arrière
de la salle et tout d'un coup c'était possible de chanter doucement.
Je pense que Everybody Loves Somebody est un très bel exemple
de la nouvelle sorte de musique qu'on a inventée avec l'invention
du microphone parce que c'était dans l'époque un tout
nouveau style de musique.
EG - Alors vous parlez de romance, c'est vrai que l'album est très,
comme on dit en France, glamour, c'est-à-dire très calme
en fait. J'ai été un peu surpris qu'il n'y ait pas plus
de swing ou de chansons vraiment remuantes.
HL - Oui
mais j'ai juste fait cela parce que tout le monde fait du swing maintenant.
Je ne voulais pas être le 20ème Mickael Bublé ou
le 10ème Harry Connick. Je voulais faire quelque chose de très
personnel. C'est pour ça que j'ai écrit des nouvelles
chansons pour être différent et pour rester Helmut Lotti,
parce que je chante toujours beaucoup de chansons romantiques et lentes.
EG - Justement avec un style tout à fait différent.
Vous nous parliez de Frank Sinatra tout à l'heure, c'est vrai
qu'on se serait attendu, dans ce cd, à avoir des chansons de
Frank Sinatra. Il n'y en a pas.
HL - Non
EG
- Là aussi, ce n'est pas parce que vous n'aimez pas,
c'est pour faire différent ?
HL - Oui, il y a déjà assez de reprises de Frank Sinatra
maintenant. Je trouve qu'il était temps pour faire quelque chose
de différent.
EG - Dans les chansons que vous chantez, il y en a quelques unes quand
même qui sont hyper célèbres. Hello
Dolly par exemple
ou What a wonderful world. Ces chansons, vous avez dû vous les
approprier parce que vous les reprenez sur un style qui est quand même
bien à vous. Je pense par exemple à Hello
Dolly.
HL - Pour Hello
Dolly en fait
j'ai utilisé la version de Bobby
Darin. j'ai mis des violons, moins de trompettes. Tout le monde connaît
la chanson Hello Dolly dans la version de Louis Armstrong, mais c'est
une chanson d'une comédie musicale. La comédie musicale
s'appelle aussi Hello Dolly. Je voulais juste chanter ma propre version
avec moins de trompettes et un peu plus de cordes et un peu de chours
pour la rendre un peu plus "musical" mais pas trop.
EG - A
la fin de Hello
Dolly en principe on s'attend à ce que ça
s'emballe vraiment très fort. C'est ce que font ceux qui reprennent
cette chanson et vous vous restez très calme, enfin plus calme,
disons dans le ton du début jusqu'à la fin, mais on finit
par s'habituer aussi à cette version très bien enregistrée,
très belle aussi. Donc un thème romantique qui revient
sur tout le 1er album avec différentes reprises. Quelles sont
les chansons que vous avez préférées ? Vous les
aimez toutes ou il y en a d'autres qui vraiment vous font flasher ?
HL - Moi,
je voulais vraiment chanter Mandolins
in the moonlight, ça
c'est ma chanson préférée parce que je l'écoutais
3 fois par jour lorsque j'étais petit enfant et quand ma mère
a entendu la chanson pour la 1ère fois dans ma version, elle
a pleuré parce que pour elle c'était son petit garçon
avec son pick-up qui était en train de jouer et qu'elle voyait
devant elle.
EG - Quand vous voulez enregistrer une chanson qui date quand même
d'assez longtemps, vous vous y prenez comment ? Vous avez déjà votre
version en tête ou vous vous procurez à gauche et à droite
toutes les versions qui ont pu exister pour choisir un style ou choisir
une démarche ?
HL - D'abord,
j'écoute beaucoup de versions des morceaux, des
petites parties des arrangements qui me plaisent. C'est comme ça
qu'on fait un "mix" moi et l'arrangeur et puis je la chante
comme moi-même parce que c'est très important dans ce
genre de vraiment raconter l'histoire. C'est pas nécessaire
de chanter fort, il faut raconter une histoire.
EG - Je crois que ça demande aussi un certain talent de chant.
Il y a des chansons qui paraissent faciles d'abord, mais qui doivent être
difficiles à chanter.
HL - Oui, il y a aussi des
chansons qui semblent très
simples et qui sont difficiles.
EG - On
retrouve aussi la chanson Smile dans
cet album.
HL - C'était la chanson
la plus difficile parce que dans Smile,
on parle du fait qu'il faut rire quand il y a des problèmes
dans la vie. C'est une chanson pour aider quelqu'un qui se sent mal,
alors il ne faut pas chanter cela trop en riant. Il faut la chanter
de façon
réconfortante et pas riante parce que ça peut être
même très irritant. Quand vous êtes triste et que
quelqu'un dit "hey smile", vous allez vouloir le frapper
dans le visage, je pense...
My Way
EG - On
aborde maintenant votre CD à vous. C'est un plaisir
de vous entendre chanter en anglais, en américain, parce qu'on
vous comprend très très bien, enfin moi je vous comprend
très très bien.
HL - Merci
beaucoup.
EG - Donc
c'est un plaisir parce que je comprends les chansons. C'est vrai que
tout le monde n'a peut-être pas cet avantage parmi nos
auditeurs, mais quand on comprend les paroles, c'est vrai qu'on se
laisse plus facilement entraîner dans la chanson.
Le
second CD de l'album est entièrement signé par vous.
On attendait cela avec impatience parce que vous avez fait beaucoup
de reprises jusqu'à présent, même si vous avez
aussi composé quelques chansons, et ce qui est d'autant surprenant,
c'est que vous restez dans la même lignée que le thème
du 1er cd, c'est-à-dire The Crooners.
C'était un exercice
difficile de composer des chansons qui ressemblent aux chansons de
cette époque ?
HL - Non,
j'ai toujours écouté cette musique et pour ça
c'était quand même simple pour moi d'écrire ces
chansons, ces mélodies parce que ce sont toujours les mêmes
accords qui reviennent. C'est une atmosphère et je connais cette
atmosphère. J'ai des difficultés pour écrire de
la musique populaire. Je ne pense pas que je suis capable d''écrire
une chanson moderne mais dans ce style je pense que je sais encore écrire
beaucoup de chansons quand je veux.
EG - On
ne vous entendra pas chanter des chansons pop ?
HL - Je ne suis pas vraiment un chanteur pop, ma voix sonne trop différente.
Je ne pense pas que je suis un bon chanteur pop.
EG - L'album
s'ouvre sur une chanson qui fait plaisir aussi à écouter
: I'm so lucky to sing. "Je suis chanceux
de chanter", cC'est ce que ça
veut dire. Vous remerciez un peu votre destinée ?
HL - Ah
oui, bien sûr.
J'ai beaucoup de chance. C'est ce que je chante. Je chante "ah
je suis tellement chanceux que je peux chanter, que je reçois
des applaudissements pour ça,
que tout le monde dit que c'est bien ce que je fais et comme si c'est
pas encore assez, je suis payé pour ça".
Mais j'ai trop de chance ! C'est ça que je chante dans cette
chanson.
Tout le CD est un peu autobiographique.
EG - Oui parce que la seconde chanson nous invite à monter
dans le train de l'amour, The Train of Love, et ça continue
comme ça avec des chansons douces mais aussi des chansons avec
un peu d'humour comme The Most Expensive Girl par exemple.
HL - Ah oui bien sûr
! Nous avons enregistré un clip
vidéo aussi avec une fille qui a fait tous les trucs que je
chante, parce que je chante qu'elle ne sait pas repasser, elle ne sait
pas cuisiner parce que mon steak est noir et ma veste blanche aussi
; dans la buanderie, tous mes vêtements deviennent trop petits
parce qu'elle les lave tous ensemble. C'est une fille qui ne sait pas
conduire une voiture. C'est très cliché. J'ai fait ça
comme une blague. C'est un peu d'humour à la Dean Martin...
EG - On
l'entend d'ailleurs quand vous chantez... Mais vous ne croyez pas
cela de toutes les femmes parce que vous avez beaucoup d'admiratrices
?
HL - Rires
d'Helmut. Je dois dire que pour mes fans féministes,
c'est la chanson qu'elles préfèrent...
EG - Oui.
HL - Même
si c'est un peu critiquable.
EG - Il y en a une autre aussi
un peu dans le même
style sur l'album.
On
remarque sur le 1er album, tout comme sur votre CD à vous,
les duos ou plutôt un duo sur chaque CD. Vous pouvez me raconter
un peu comment cela s'est organisé ?
Les duos
HL - Le
duo sur le CD avec les vieilles chansons, c'est le duo True
Love,
duo de Bing Crosby et Grâce Kelly dans le film Hight
Society et j'ai chanté ça avec une chanteuse
Gantoise que je connais depuis l'âge de 16 ans déjà,
elle avait 12 ans. Nous avons toujours chanté dans des concours
et la plupart du temps elle a gagné, mais ça ne m'a jamais
posé de
problème parce qu'elle me donnait des frissons quand elle chantait
et quand une personne sait faire ça je n'ai pas de problème
qu'elle gagne.
Elle
voulait chanter avec moi immédiatement, elle trouvait
que c'était un honneur et moi j'étais très content
qu'elle voulait chanter cette chanson avec moi.
Le 2ème duo c'est sur le CD My Way,
c'est une chanson que j'ai écrite
moi-même. La chanson s'appelle There's a sparkle in
your Eyes. C'est
l'histoire de deux personnes qui se rencontrent pour la 1ère fois
et ils se regardent dans les yeux et c'est un coup de foudre.
EG - C'est
le moment le plus romantique de l'album !
|
Hayley Westenra |
HL - C'est
une chanson très romantique et la fille qui chante
la chanson est une chanteuse de Nouvelle-Zélande, une très
belle fille de 19 ans. Elle s'appelle Hayley Westenra.
EG - Toutes
les chansons sont dédiées à l'amour,
même si certaines sont donc humoristiques, mais en tout cas aucune
sur la séparation sur la tristesse de la vie à deux.
HL - Il
y a une chanson qui est un peu triste. C'est la chanson How
could I ever forget you. J'ai écrit ça au milieu
de mon divorce.
EG - Donc
un moment difficile ?
HL - Oui,
c'était un moment difficile mais même dans cette
chanson, je dis dans ces huit années où nous avons été ensemble,
nous avons vécu de très beaux moments et il ne faut pas
oublier ça. Ce n'est pas à jeter toutes ces années
et c'est ça que je chante dans la chanson. Il n'y a pas toujours
un coupable quand ça ne s'arrange pas.
EG - L'amour
reste toujours un peu présent. Ma préférée
de l'album c'est I don't know how to love you.
C'est une merveille.
HL - Merci
beaucoup.
EG - Je tenais à vous le dire. Tout du moins pour ma part à moi,
c'est vraiment la chanson que je préfère. Elle est pleine
d'émotion. Elle est en même temps dans le style des crooners
mais elle est aussi dans le style actuel, donc elle est intemporelle.
HL - Je
sais , oui, ça c'est une chanson qui n'est pas vraiment
datée. C'est une chanson qui commence seulement avec la guitare
et je pense que c'est peut-être à cause de ça, à cause
du tempo mais aussi à cause de l'arrangement. Mais aussi le
texte est romantique. Ça parle de l'amour éternel. J'ai écrit
cette chanson quand j'ai commencé une relation avec ma nouvelle
copine. Il y avait beaucoup de personnes qui ont dit : "Mais Helmut
tu ne vas pas te jeter dans une telle situation de nouveau pour la
3ème fois et bla bla et bla bla" et tous des bons
conseils. "Tu
dois garder un peu de distance". On m'a toujours parlé comme ça
et je me suis dit, mais comment est-ce possible d'aimer une personne
juste un petit peu, ou juste assez et j'ai décidé de
me jeter complètement, juste comme j'ai toujours fait parce
qu'autrement, on n'a pas de vie et c'est ça que raconte la chanson
I don't know how to love you just a little bit.
EG - On peut dire que vous vous êtes inspiré de vos propres émotions
pour écrire tous ces textes ?
HL - Oui,
alors tous les ingrédients de mes chansons sont autobiographiques,
mais les chansons mêmes, pas toujours, parce que je voulais aussi
que tout le monde puisse se reconnaître dans ces chansons. Je
ne veux pas donner aux gens, quand ils écoutent mon CD, un
sentiment de voyeurisme .
EG - Le
tout se termine encore par un sourire, sur le thème
du sourire avec Take it with a smile.
HL - Oui,
la grande différence
entre Take
it with a smile et
Smile, c'est que Smile est une chanson
dramatique. Dans Smile, je dis il faut
toujours essayer de rester positif dans la vie, même
si des gens partent pour toujours, même s'il y a de grands problèmes.
Quand je chante Take it with a smile, je
chante : si vous avez des petits problèmes que nous avons tous,
tous les jours, il faut parfois juste arrêter, regarder autour
de soi et dire, mais c'est pas tellement grave ! Je vais prendre ça
avec un sourire. C'est ça
que je voulais dire.
La tournée
EG - Donc
si on a envie de replonger au temps des crooners et bien on a là deux
superbes CD pour s'y replonger. Il y a bien sûr
une tournée qui accompagne tout ça ?
HL - Oui, la tournée commence en novembre et ça va durer
jusqu'au mois de mai. Je vais donner des concerts en Allemagne, en
Suisse, l'Autriche, la Belgique, les Pays-Bas. Je ne sais pas encore
si je vais faire des concerts en Afrique du Sud, au Canada, en France
et en Scandinavie, mais j'espère.
L'avenir
EG - Est-ce que vous avez déjà une idée pour
ce que sera la suite de votre carrière, ce que vous allez faire
en matière d'album ?
HL - J'ai
aucune idée
de ce que je vais faire dans le futur, mais j'ai toujours dit, quand
on m'a demandé "vous vous
voyez comment ? Quelle sorte de chanteur êtes-vous ?" j'ai
toujours dit que j'étais un crooner avec un peu de rock and
roll, alors maintenant j'ai chanté ce que j'ai toujours voulu
chanter et j'aimerais rester un peu dans ce style et voir quelles possibilités
j'ai dans ce genre de musique. Peut-être que je ferai du swing
quand même, ou pas encore. Peut-être que je vais encore écrire
beaucoup de chansons. On verra.
EG - Helmut
Lotti je vous remercie beaucoup. Je vous souhaite bonne chance pour
votre tournée et puis aussi pour la vente de ce
double album qui est donc magnifique et qui nous plonge dans une autre époque
et dans l'amour. Merci
HL - Je
vous remercie.
Helmut chante Mandolins in
The Moonlight.
EG - Helmut
Lotti sur RCF, spéciale Variétés
Stars
Helmut chante Everybody Loves
Somebody.
Helmut chante encore Hello
Dolly.
EG - Variétés
Stars sur RCF Jerico avec comme Star aujourd'hui mise en valeur Helmut
Lotti que je voulais vous présenter notamment
avec son double album qui vient de sortir The Crooners,
un double album donc comme vous l'avez bien compris lors de l'interview,
un cd qui comporte des reprises telles qu'on écoute maintenant
et un autre qui comporte des chansons qu'à composées
lui-même
Helmut Lotti.
Je
vous propose de poursuivre dans la romance et dans les reprises avec
Moon River, c'est vrai que pour chanter
cette chanson là, il
faut une voix très spéciale, très chaude, très
belle et cela sied parfaitement à Helmut Lotti.
Helmut chante Moon River.
Et encore That's Amore.
EG - La
1ère partie
de Variétés Stars est réservée
aujourd'hui à Helmut Lotti que nous avons écouté avec
un grand plaisir tout à l'heure. Il a parlé d'ailleurs
des chansons que nous venons d'écouter qui sont donc des reprises
dans le double album qui vient de sortir et que vous retrouverez dans
le premier CD.
Sur
le second CD, on trouve les chansons qu'il a écrites lui-même
et comme je le disais tout à l'heure lors de l'interview, c'est
vrai qu'on est dans la parfaite lignée du 1er CD. On croirait
que ce sont des reprises, mais se ne sont pas des reprises, ce sont
bien des chansons qui ont été composées à l'heure
actuelle par Helmut Lotti.
Je
vous propose de le retrouver dans une chanson sur laquelle il a dit
quelques mot I'm so Lucking to sing, je suis si chanceux de chanter,
j'ai la chance de chanter. Nous l'écoutons.
Helmut chante I'm so Lucking
to sing.
EG - Merci à tous
ceux qui écoutent RCF Jerico cet après-midi
et qui découvrent peut-être vraiment cette fois-ci Helmut
Lotti. C'est vrai que je vous en parle maintenant depuis pas mal de
mois. Je
vous ai fait découvrir ses différents albums.
Je l'ai aussi interviewé deux fois et notamment la dernière
fois pour la sortie de l'album Latino Love Songs et
voici donc l'album tant attendu.
Pourquoi tant attendu ? Parce
que justement il y a un CD entièrement composé par Helmut
Lotti, musiques et paroles. Je vous rappelle qu'Helmut Lotti n'a jamais
pris de cours de chant, et n'a jamais joué d'instruments de
musique et que c'est lui qui signe en grande partie les arrangements
musicaux que vous entendez derrière lui.
Il n'a que 37 ans,
je tiens à vous
le dire, il a mon âge, donc on est assez émerveillé et
c'est vrai que dans cette chanson I'm so lucking
to sing, il dit :
"laissez-moi chanter et je vous donnerai tout". C'est vrai qu'il faut
voir Helmut Lotti sur scène pour vraiment apprécier plus
profondément les albums qu'il a enregistrés parce que
c'est vraiment sur scène qu'on découvre l'artiste. Lorsque
je suis allé le voir, j'en suis ressorti absolument stupéfait.
Croyez-moi, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu quelqu'un
comme ça, notamment les reprises à la fin, des reprises
absolument endiablées, très rythmées et j'aurais
cru qu'il n'allait pas faire plus de deux reprises, il en a fait quatre
et il nous a fait faire aussi le tour du monde en chansons et ça
c'est très beau, d'autant plus qu'il est toujours accompagné par
le grand orchestre le Golden Symphonic Orchestra et c'est rare de voir
maintenant un chanteur chanter aussi bien avec un grand orchestre derrière
lui.
Voici à présent
la chanson sur laquelle je lui ai d'ailleurs posé une question,
la chanson I don't know
how to love you.
Cette chanson c'est la 3ème du deuxième CD de l'album. Je vous
propose de l'écouter. C'est vrai que, lorsqu'on la comprend
c'est sûr,
c'est vraiment une merveille parce qu'elle passe aussi bien dans le
style des chansons actuelles que dans la lignée des crooners
tel que l'a voulu Helmut Lotti.
Helmut chante I don't know
how to love you.
EG
- Superbe chanson en effet qui nous parle de l'amour, de l'amour
naissant.
Nous
allons à présent passer à une chanson un
peu plus humoristique. Nous en avons parlé aussi lors de l'interview.
Il y en a deux dans l'album qui sont un peu taquines pour les femmes.
Mais c'est vrai que celle-ci l'est vraiment et on sent d'ailleurs qu'Helmut
Lotti prend un grand plaisir à la chanter avec un petit peu
d'humour dans sa voix.
Je
voudrais aussi remercier tous ceux qui se sont joints à cette émission
par internet aujourd'hui, ceux et celles, car je sais que beaucoup
de fans d'Helmut Lotti sont en ce moment en train d'écouter
sur internet cette émission puisque vous savez que vous pouvez
suivre nos ondes régionales sur internet sur rcf.fr en cliquant
sur Meurthe et Moselle.
Nous écoutons cette fameuse chanson The
Most Expensive Girl et ça veut dire donc : c'est la fille la plus coûteuse
que je connaisse, celle qui me fait dépenser le plus, on peut
traduire ainsi.
Helmut chante The
Most Expensive Girl.
EG - Ainsi
va se terminer pour aujourd'hui ce spécial Helmut
Lotti dans Variétés Stars. J'espère que
vous aurez apprécié cette heure passée avec lui à travers
les chansons et à travers l'interview que j'ai eu la chance
de réaliser. Nous allons donc reprendre le cours de Variétés
Stars normalement dans quelques instants. Juste le temps d'une
petite dernière pour se quitter et je tiens à vous dire
que si vous voulez des renseignements, vous pouvez taper sur internet helmutlotti.be,
vous tomberez sur le site officiel qui se trouve en Belgique et là vous
aurez absolument tous les renseignements.
Sinon, sachez qu'une
fan française qui m'aide aussi bien souvent
pour réaliser ces émissions , car
je pioche aussi dans son site et à travers tout ce qu'elle me
dit, c'est Maryelle, qui a fabriqué un site entièrement
français, c'est-à-dire
le seul en France et ce site se trouve sur helmutlotti.fr.
Là vous
aurez aussi tous les renseignements que vous pouvez trouver sur l'artiste
et notamment de très belles photos de concert, etc. donc beaucoup
de choses à découvrir.
Sur le site officiel,
vous aurez aussi toutes les dates de tournée
d'Helmut. Sachez que vu qu'il ne passe malheureusement pas encore en
France, il faut le "choper" lorsqu'il passe, soit en Allemagne, c'est
un peu loin, ou au Luxembourg, c'est beaucoup plus près, il
y sera en janvier prochain et puis il sera ensuite en Belgique. Mais
attention, il faut vous y prendre très très tôt
pour avoir des billets pour les concerts car ceux-ci sont absolument
remplis à craquer à chaque fois.
Je remercie aussi Helmut
Lotti bien sûr de m'avoir fait le plaisir
une fois de plus de l'interviewer par téléphone. Je vous
rappelle que s'il n'est pas très connu en France, c'est quand
même très grande Star dans d'autres pays, très
très grande Star même, croyez moi.
Nous
allons nous quitter avec la dernière chanson qu'il
a composée sur ce 2ème CD de l'album, Take
it with a smile. On
en parlait ensemble tout à l'heure. Ça veut dire que
lorsqu'on a des petits travers dans la vie quotidienne, il ne faut
pas s'énerver dessus, il faut laisser couler, il faut laisser
passer.
A
bientôt avec Helmut.
Helmut chante Take
it With a Smile.
EG - Ca faisait plusieurs
mois que j'attendais de vous présenter
cette émission spéciale avec l'album attendu d'Helmut
Lotti The Crooners. Voilà qui est fait. J'espère que
vous avez pris beaucoup de plaisir à écouter ce rendez-vous
spécial durant 1 heure 10 mn.