BORGERHOUT - Salle Roma
8 et 9 août 2008
Live au Roma : au coeur
du swing avec Helmut
[Enregistrement du TV spécial
et du DVD "Time to swing"]
Retour d'ANVERS. où nous
serions bien restés dans
cette agréable ambiance de music-hall.
Cette fois encore, nous
avons eu la chance d'être de la partie
pour ces enregistrements du nouveau DVD d'Helmut Time
to swing.
Les fans français sont H
E U R E U X, enchantés et satisfaits. MERCI HELMUT.
Lors de ces deux soirées à la
salle Roma, Helmut a été « brillantissime » et
vraiment fantastique, et plus particulièrement le deuxième
soir avec un répertoire quelque peu modifié.
Pour tout
vous dire la première partie du vendredi m'avait
semblé un peu trop lente, même si en seconde partie Helmut
a fait swinguer son public comme il sait le faire.
L'Artiste nous est apparu
en pleine forme, rayonnant, avec une voix au top du top, claire et
bien posée. Il affichait un sourire
des plus charmeurs et sa patience, sa gentillesse et son humour étaient,
comme toujours, au rendez-vous. En costume noir avec gilet et pochette
blanche, d'une coupe irréprochable, et cravate noire sur chemise
blanche, il était très beau à regarder, avec toujours
cette élégance naturelle et raffinée qui le caractérise.
Deux excellentes soirées que nous avons vécues avec
tout notre corps, toutes nos oreilles, de tout notre cour, en communion
avec notre excellent crooner-swinger et dont nous nous souviendrons
longtemps.
Lorsque nous prenons
place au balcon du Roma, nous nous apercevons rapidement que c'est
une salle superbe pour accueillir Helmut et Time
to swing, avec des
sculptures et des moulures en pierre très
travaillées, un plafond sur lequel s'impose une très
belle rosace, au mur de jolies peintures, les deux balcons très
ouvragés également. Malheureusement, toutes ces beautés
me paraissent être, à cet endroit de la salle, en attente
de réfection et de ravalement, de même que les murs en
attente de peinture, et cela donne à ce balcon, à mon
sens, un aspect plutôt un peu triste. Tout autour des gradins,
une rangée de tables est dressée et sur chacune est posée
une petite lampe allumée.
Le paysage du parterre
devait être plus joli mais je ne peux
en juger puisque je n'y étais pas ; je fais confiance aux fans
qui relatent que les murs « brillaient en brun et rouge,
de couleurs douces. »
Pendant les deux concerts,
nous baignons dans une chaleur torride et chacun y va d'un foulard
ou d'un éventail de fortune pour
essayer de se rafraîchir le visage. Nous avons bien transpiré.
Même
si je n'étais pas trop mal placée et que
je n'ai pas éprouvé de difficultés pour bien voir
Helmut évoluer sur la scène, j'avais quand même
parfois, le second soir, le bras tentaculaire de la caméra qui
me passait devant le nez plusieurs fois et qui coupait notre chanteur
en deux. Mais cependant rien de grave et mon but n'est pas de me plaindre,
même si, bien évidemment, j'aurais été ravie
d'être assise au parterre, comme c'était le cas à Hambourg.
Enfin les rideaux de
la salle Roma s'ouvrent sur un décor somptueux,
digne des contes des mille et une nuits qui, franchement, nous a coupé le
souffle dans les premiers instants.
En fond de scène, et sur
chaque côté, des gratte-ciel élancés
sur fond de ciel étoilé nous transportent à New
York, d'un coup de baguette magique. Décor stylisé et
très sobre avec lequel jouent les beaux jeux de lumières,
très douces et acidulées, qui donnent vie aux immeubles
et également aux discrets et jolis pupitres marqués des
initiales « H L » en lettres d'argent, derrière
lesquels les 25 musiciens et les 6 choristes (3 hommes et 3 femmes)
ont pris place.
On peut compter 9 violons,
violoncelles, contrebasse avec Bertrand, guitares, batterie, piano
avec Thylaine, trombones, trompettes, clarinette. mais
pas de saxophones, comme l'avait annoncé Helmut dans un de ses
messages. Le Golden Symphonic Orchestra dans
toute sa splendeur, avec à sa
tête. devinez qui. notre regretté chef André,
revenu pour notre plus grand plaisir, le temps de ces deux soirées
exceptionnelles. Une très belle surprise.
Etonnement et satisfaction
garantis pour la salle entière lorsque
André prend place sur la scène et un très chaleureux
et enthousiaste accueil de la part du public le salue.
Tous les hommes
de l'orchestre et du chour sont en costume noir et
noud papillon noir sur chemise blanche, les dames revêtant pour
leur part une robe noire. Toujours très sobre !
Un majestueux
et scintillant escalier en demi-cercle s'impose sur le côté droit,
relié à une petite scène
placée en hauteur. La scène principale où Helmut
doit « opérer » est de couleur noire,
brillante au point de pouvoir se mirer dedans. Elle laisse apparaître
un bel espace qui doit permettre à Helmut de naviguer à l'aise,
au grès de ses pas de danse.
Toutes les couleurs douces
de l'arc-en-ciel sont déclinées
tour à tour par les éclairagistes et caressent subtilement
les gratte-ciel qui prennent vie par intermittence.
Ce décor
spécial est du plus bel effet et rutile de
toute part, très classe et élégant, à l'image
de l'artiste.
Les choristes se tiennent à droite de l'escalier
et les musiciens se placent sur la gauche, avec comme toujours, le
petit escalier qui sépare les cordes des instruments à vent.
Il règne au Roma une atmosphère typiquement swing et
le club du parterre, créé pour l'occasion, offre sur
le côté droit un bar autour duquel des figurants en smoking
et belles robes de cocktail se tiennent accoudés. Au milieu
de la salle trônent de petites tables avec lampe et champagne
qui attendent les clients
Entrez dans ce club
au coeur du swing avec Helmut !
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Beaucoup de surprises
nous attendent et vont se succéder pour
nous éblouir.
Helmut, non content de « crooner » dans
ses concerts précédents, devient aussi un « swingueur » accompli
pour nous emballer tous avec ses pas de danse et ses claquettes. Le
swing lui va comme un gant et il semble avoir été inventé pour
lui.
Le répertoire
a de quoi plaire aux plus sceptiques si toutefois il en existe.
Après l'introduction
musicale Time
to swing jouée par
le GSO, Helmut entre en scène. Il descend majestueusement l'escalier
scintillant de lumière, sous les ovations du public et les projecteurs.
Il est accompagné de 8 jolies danseuses, le German NDR Ballet,
toutes de blanc vêtues, justaucorps pailleté et long manteau,
agitant au-dessus de leur tête un grand panache blanc, sur une
chorégraphie digne d'une revue du Casino de Paris, à laquelle
participe Helmut en chantant Mack the knife,
version anglaise rejointe par la version allemande le soir suivant.
Une belle entrée
en matière, tout cela est très éclatant et du
plus bel effet. Le ton et les couleurs de ces soirées sont donnés.
Je suis certaine qu'à ce
moment, tout le monde pense comme moi : qu' il est bon de
revoir et d'entendre Helmut après
tous ces longs mois d'attente et dans ce décor de rêve.
Il
nous souhaite la bienvenue en expliquant l'histoire du Roma et de ses
illustres locataires.
Puis il enchaîne avec une chanson très
swing That's life et la belle Fly
me to the moon qui est accompagnée
au début
uniquement par le piano et les violons qui sont rejoints bientôt
par les cuivres. Quelle jolie voix.
Danke schön, en allemand,
ne manque pas de susciter de bonnes réactions
chez les fans de ce pays.
Le cru Helmut est bien
sûr mis à l'honneur avec une jolie
déclaration d'amour à la femme qu'il aime. Belle mélodie
et doux mots pour Heavenly match on earth.
Cabaret,
connue de Liza Minnelli, nous transporte au Moulin
Rouge où Helmut
a rendez-vous avec une jolie fille en chapeau melon et costume noir
et brillant, très sexy, assise sur une chaise
et se livrant à quelques mouvements de jambe en harmonie avec
le balancement de la musique. D'autres danseuses en robes bariolées
se joignent à nos deux acteurs sur la fin de la prestation.
Petite mise en scène du plus bel effet et Helmut fait ses débuts
dans la comédie musicale.
King of the road que
je ne connaissais pas m'a vraiment conquise par sa belle mélodie.
La mer de Charles Trenet, interprétée
le 1er soir en anglais (Beyond the sea) a été le
2ème soir le clou du spectacle pour les fans français.
Une très
jolie surprise avec cette reprise magistrale dans la langue de Molière
(comme le dit Catherine), version swing. Superbe ! Et un grand
plaisir d'entendre de nouveau Helmut dans notre langue. J'aime la version
anglaise, mais franchement je pense que les paroles françaises étant
pleines de poésie, elles seules peuvent la retranscrire fidèlement.
Un vrai régal pour nos oreilles aussi avec ces magnifiques arrangements
pour une magnifique chanson. En espérant fortement la retrouver
sur l'album dans cette version et lors des concerts à venir.
Il faut que vous tous vous l'entendiez !
Une seconde chanson écrite
et composée par Helmut In the arms of a stranger l'amène
jusqu'au bar où, assis
sur un tabouret et tournant le dos au public, sa douce voix croone
avec émotion cette très jolie mélodie romantique.
Puis Cry
me a river, très jolie aussi, suivie de Love
letters, très connue par Elvis Presley, et pour
laquelle, revenu au bar, Helmut est rejoint par le 1er violon Milena
qui fait pleurer ses cordes pour nous parler de l'amour.
Toujours au
bar, il aborde la chanson suivante Perfidia en
espagnol accompagné cette
fois par un guitariste de Malaga. Ceci afin de démontrer que
le swing n'est pas l'exclusivité de
la langue anglaise, mais peut-être avantageusement chanté et
dansé aussi dans d'autres langues telles que l'espagnol, l'italien
ou le français.
Auparavant Helmut et
cet excellent musicien s'étaient alliés
pour faire en duo une version originale de leur invention de Solamente
una vez. Un intermède bien apprécié.
I
won't cry anymore et Wanted terminent la première partie
de ce show. Deux titres déjà entendus il y a quelque
temps à Knokke il me semble, mais que nous retrouvons avec plaisir.
L'entracte est le bienvenu
et tout le monde, dans une cohue indescriptible, essaie de rallier
le bar afin de se désaltérer, une température
de 40° environ régnant ici au balcon. De quoi avoir un
malaise.
C'est avec une orangeade
bien fraîche à la main que j'ai
le plaisir de faire la connaissance de deux fans du Nord de la France,
Patrick
et Michèle, bien sympathiques et avec qui, vous vous
en doutez, j'échange mes premières impressions sur Time
to swing. Merci Patrick et Michèle d'être
venus à ma
rencontre d'une façon aussi sympathique.
Il est bientôt l'heure
de rejoindre notre place afin de découvrir
la suite de ce nouvel album.
La seconde partie du
show s'ouvre sur une nouvelle composition d'Helmut Around
you, très
jolie, comme il sait faire, suivie de More.
Le vendredi soir, il nous sert une version piano de Are
you lonesome tonight, tellement bien
jouée par Thylaine
et avec grande complicité qu'il
remplace par Danny boy le soir suivant. Ces
deux titres remportent un vif succès.
Samedi, Helmut swingue
sur un air italien Ti guardero nel cuore.
Charme assuré et exercice très concluant.
Puis c'est l'heure
de ma chanson favorite Fever, que je connais par Elvis. Elle sort
du lot, un vrai chef d'ouvre dans ce répertoire.
Je suis agréablement impressionnée par l'excellent jeu
de scène de notre crooner, rythmé par la musique. Cette
fois, la truculente chorégraphie réalisée par
Helmut et sa brillante interprétation, lui valent plusieurs
minutes d'une acclamation d'une rare intensité. C'est émouvant,
un vrai régal. A garder absolument sur l'album et bien sûr
sur le DVD.
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Enfin, nous retrouvons,
vendredi soir uniquement, le tube mondial de Nat King Cole, Love,
pour un duo explosif avec une jeune et talentueuse chanteuse de jazz
britannique Claire Teal, inconnue pour moi, mais dont la voix est
remarquable. Sa voix en solo a été fort
appréciée et applaudie, avec un échantillon a
cappella d'une de ses chansons. Vraiment très joli. Malheureusement
le samedi soir des obligations l'attendaient et Helmut a chanté seul
l'amour, ce qui n'est pas pour nous déplaire bien sûr.
Le Roma déjà surchauffé à tous
points de vue, explose avec le fameux "swing medley" que
nous connaissons tous pour l'avoir entendu maintes fois lors de nos
nombreux précédents
concerts et qui reste pourtant toujours apprécié. Toute
la salle est debout pour ne rien perdre de cet époustouflant
exercice et pour se doper de l'énergie spectaculaire qu'Helmut
déploie sur scène.
Il est déjà plus
de minuit lorsqu'il s'approprie Bad bad Leroy Brown et Reed
petite, deux chansons typiques de l'ère
du swing. Tout le monde connaît la première avec la version
française de Sylvie Vartan.
Time to
swing, 4ème chanson écrite et composée
par notre Etoile termine avec beaucoup de swing et de tempérament
la présentation de ce nouveau projet sur une danse des plus
endiablées
réalisée par le ballet.
En rappel pour ces deux
soirées, c'est la célèbre « berceuse » annoncée
par Helmut, qui en fait est un décoiffant medley, sur lequel
les danseurs et danseuses sur scène et les spectateurs du parterre,
se livrent à un rock endiablé, accompagnés par
les fans qui se balancent debout au balcon, pour clôturer ces
enregistrements par un final fantastique.
Ovations debout, applaudissements,
cris, bravos, saluent avec ferveur la performance d'Helmut et malheureusement
le rideau tombe sur la scène
du Roma.
Deux belles soirées ! Une vraie réussite !
Un orchestre symphonique
exceptionnel rehaussé de mains de
Maître par le chef André et des arrangements remarquables
de Wim et Helmut, un décor classe et esthétique qui sont
l'écrin qui accueille la voix d'Helmut.
Des danseuses et des
danseurs, dans des robes et des costumes haut en couleurs, qui accompagnent
l'artiste et donne de la fantaisie à plusieurs
chansons, pour faire régner ici comme un petit air de music-hall.
Un répertoire varié qui swingue doucement ou qui électrise
très fort. Toutes de jolies chansons redorées par le
talent de notre voix d'Or. Comme le dit si justement Colette, on a
l'impression chaque fois que les autres versions font pâle figure à côté des
siennes.
Une musique entraînante et interactive avec le public. Et Helmut
très à l'aise dans ses pas de danse, qui swingue si bien,
avec une énergie débordante, sur ces rythmes balancés.
Le « swing » se ressent et à n'en pas
douter, Helmut « a beaucoup de swing ».
Cette voix chaude et
mélodieuse, au timbre rare qui, sans aucun
effort apparent, fait ce voyage dans les années swing pour un
enchantement garanti. J'ai été impressionnée par
le fait qu'Helmut a déroulé, comme sur un tapis roulant,
toutes ces nouvelles chansons, d'une façon impeccable, sans
un accroc, sans une hésitation, comme s'il les chantait pour
la énième fois. Tout coulait avec une facilité déconcertante,
un parcours sans faute. Du beau travail, très apprécié.
Il n'y avait qu'à constater le succès qu'il a remporté.
Les choristes aux jolies
voix qui donnent la réplique à Helmut
avec générosité et ferveur, pour rendre encore
plus de relief aux mélodies.
Je dois dire aussi que
j'aime ses propres chansons, tendres, romantiques et particulièrement Time
to swing, très dansante et qui
termine les spectacles en apothéose.
Je regrette aussi de
ne pas parler le néerlandais car je n'ai
malheureusement rien compris à toutes les explications données
par Helmut pendant ces soirées. Très frustrant et bien
dommage.
Etonnant aussi et très agréable à constater le
fait qu'Helmut soit toujours remarquable de fraîcheur pour saluer
son public en fin de soirée.
Pour conclure, l'Artiste
avec un grand A a brillé tout au long
de ces festivités, au point de nous éblouir et de nous
laisser ébahis par la qualité de ses prestations. Il
maîtrise son nouveau show à la perfection. Tous les qualificatifs
et les superlatifs à lui adressés, sont tout à fait
appropriés et mérités et il flotte avec lui comme
un parfum de perfection que j'aime beaucoup.
Le CD et le DVD promettent
d'être très beaux et je leur
souhaite un vif succès.
En ce qui nous concerne,
fans français, nous avons eu aussi
quelques minutes de gloire toute relative le vendredi après-midi.
Avec Catherine,
nous sommes parties en reconnaissance au Roma, rejointes bientôt
par Jacqueline
et Robert. Là, admirant la grande
affiche qui annonçait Time to swing, nous avons
eu le plaisir d'être accostés par un journaliste de la
chaîne
télé RTL et son équipe, curieux de voir que des
fans français se déplaçaient pour applaudir Helmut
et ce, depuis bientôt 10 ans.
Après une joyeuse discussion,
ce journaliste nous a proposé de nous interviewer, idée
que nous avons acceptée avec grand plaisir, vous vous en doutez.
Quelle aubaine, nous allions pouvoir parler de notre chanteur préféré.
Ce qui fût dit, fût fait et nous avons répondu,
le plus simplement du monde, aux questions posées et il n'est
pas besoin de vous dire que nous n'avons pas tari d'éloges concernant
Helmut et son travail.
Je ne peux vous dire
pour quelle émission ce journaliste, accompagné d'un
caméraman et d'un preneur de son, a recueilli nos propos, mais à ses
dires, l'émission serait diffusée fin août. Je
ne manquerai pas de vous informer sur le forum lorsque j'en saurai
plus.
Inutile de vous dire que nous
avons eu un magnifique week-end, entre amies et amis, et qui se termine
sur la note d'espoir de trouver le CD en France lors de sa sortie.
Vous
pouvez découvrir d'autres photos du concert : les instantanés
du concert et les Instantanés
de bonne humeur.
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