Et voilà, l'aventure tant attendue est déjà terminée.
Mais quelle aventure !!!
Deux soirées indescriptibles et peu
courantes sur tous les plans et d'une réelle intensité.
Une expérience unique que nous avons tous vécue, non
pas dans les coulisses, mais comme acteurs privilégiés,
tenant un rôle au sein d'une équipe bien organisée
dont Helmut était, bien sûr, l'acteur principal avec sa
voix de qualité et son charisme incontestable.
Deux soirées mémorables qui resteront gravées
et qui nous ont fait pénétrer, mes amis et moi, pour
un instant, dans le monde artistique de notre chanteur préféré.
Tout était très
spécial
!
Comme vous le savez,
il ne s'agissait pas de concerts traditionnels, mais bien de l'enregistrement
du tout nouveau spécial TV et
du DVD qui sortira en novembre.
Depuis cet évènement
où Helmut nous a présenté ses
nouvelles saveurs musicales, certains airs ne cessent de tourbillonner
dans ma tête, toujours et encore... Il faut attendre un mois
et demi pour avoir en mains l'album 'The Crooners", mais heureusement,
mes oreilles ont enregistré toutes ces belles mélodies
pour me les murmurer inlassablement.
De quoi attendre patiemment le 14 septembre prochain.
Qui aurait pensé que
nous aurions pris l'avion et traversé toute
l'Allemagne pour accompagner Helmut dans l'aventure de son nouveau
projet et pour apprécier de nouveau sa voix qui s'était
tue (ou presque) l'espace d'un break (si on peut dire) nécessaire à sa
créativité artistique.
Et bien oui ! Nous l'avons
fait. Et c'est ainsi que notre Lottihistoire
continue.
Je vous invite à vivre
avec nous notre petite escapade musicale à Hambourg
!
Après la fièvre des préparatifs, ce 21 juillet
au matin, lever à 4 heures, rencontre à l'aéroport
de Roissy Charles de Gaulle à 6 heures, retrouvailles, bisous,
conversations et enfin décollage à 7 heures 30 à bord
d'un petit Airbus A318 pour un court et agréable voyage avec
atterrissage à Hambourg à 9 heures.
Murielle J., Murielle G., Isabelle, Christian et Catherine
Nous avons plaisir à nous
retrouver, nous les 6 fans venus des 3 coins de France : Catherine
et son mari Christian, Murielle et sa soeur Isabelle, Murielle J. et
moi-même. Deux autres personnes
viendront grossir le groupe au cours de la journée. Ina, déjà sur
place pour visiter sa famille, et Françoise, une nouvelle recrue
de Marseille.
Nous prenons possession
de nos chambres et après notre installation
et un peu de repos, et comme l'hôtel se trouvait à une
centaine de mètres, nous n'avons pu résister à l'envie
de voir le "Curio Haus", tout-à-fait conforme à l'image
du MB. Une belle bâtisse aux couleurs ocre jaune s'intégrant
parfaitement aux beaux immeubles cossus et de belle architecture qui
composent ce grand boulevard.
Tout était calme à ce moment,
mais déjà on pouvait remarquer les gros camions de la
station de télé allemande NDR déjà en place
le long du trottoir.
Notre estomac commençant à crier
famine et l'heure du repas approchant, nous nous sommes installés à la
terrasse d'un restaurant pour profiter encore un peu de la fraîcheur
et nous désaltérer. Petites discussions animées,
repas savoureux, séance photos souvenir. Naturellement, le
sujet principal de notre conversation étant Helmut et sa musique.
Il était tentant d'ouvrir les enchères au sujet du costume
de son nouveau tour de chant. Puis un petit tour dans la belle ville
d'Hambourg et retour à l'hôtel pour une petite relaxation.
La pression commence à monter.
L'heure tant attendue approche. Nous essayons de rester calme. Enfin,
dans une effervescence peu courante, chacun se pare joyeusement de
ses plus beaux oripeaux et bijoux choisis soigneusement pour la circonstance.
Les effluves des différents
parfums flottent dans l'air.
Nous y sommes ! Nous y croyons
!
Devant le "Curio Haus",
l'ambiance est au beau fixe.
Une longue file de fans endimanchés
se presse devant l'entrée.
Les consignes ont été bien suivies. Les hommes se tiennent
bien droits dans leur smoking noir sur chemise blanche et noeud papillon
noir. De quoi bien transpirer par ces 33°. Quant aux femmes, elles
arborent un joli sourire dans leur robe de soirée ou jupe longue
rehaussée d'un caraco chamarré. Sur ce trottoir, c'est
un rendez-vous de couleurs dont le noir est le roi, qui attire l'oeil
des passants qui, incrédules, observent la scène. Tout
le monde est d'un chic exquis et d'une grande élégance.
Ce qu'Helmut mérite bien, lui qui se présente toujours à nous "tiré à quatre épingles".
Il règne une atmosphère
bon enfant et l'attente commence. Chacun y va de son petit bonjour,
de sa bise, de sa phrase à l'encontre
de l'une ou l'autre de ses connaissances. Des rencontres se font. Des
amitiés se lient. La scène est gaie et animée.
De quoi faire passer le temps agréablement et bien vite. Le
compte à rebours est commencé et bientôt nous aurons
la primeur du nouveau répertoire d'Helmut. Que nous réserve-t-il
? Nous fera-t-il quelques surprises ? Une légère émotion
commence à m'envahir.
C'est toujours tellement
excitant de vivre un show d'Helmut et la plus spécialement
encore puisque c'est un évènement
unique que seuls quelques 250 privilégiés vont vivre.
La file des fans s'intensifient au fil du temps et à 19 heures
tapantes, les portes s'entrouvrent. Tout ce beau monde est progressivement
introduit, sans panique, à l'intérieur du "Curio
Haus" et les places sont attribuées par Saskia après
lui avoir présenté invitation et pièce d'identité.
Pour notre part, nous entendons "2 ème étage",
ce qui ne nous indique pas grand-chose sur l'instant puisque ce lieu
nous est inconnu. C'est encore l'inquiétude qui nous habite
quant à notre
placement. Tout ceci paraît assez énigmatique et n'est
pas pour nous rassurer. Enfin, un homme nous prend en charge et nous
amène jusqu'à l'entrée de la salle de concert
en nous désignant notre place : Table 13 ! pour la 1 ère
soirée. Un chiffre porte-bonheur à ce qu'il paraît.
Formidable !
Maintenant, entrez donc avec
nous dans le monde musical d'HELMUT LOTTI.
A l'intérieur de cette
salle du "Curio Haus", nos
yeux doivent s'habituer à la pénombre pour découvrir
le décor. Nous prenons place à notre table bien située, à une
dizaine de mètres de la scène et un peu excentrée
vers la gauche. Un véritable petit écrin ouaté s'offre à nous.
Des tentures cossues de velours rouge disposées en drapé tapissent
le fond de la scène sur laquelle se dressent un piano, les instruments
de musique et un micro sur pied. Sur chaque pupitre des musiciens on
peut lire en lettres blanches "H L". Le côté droit
de la salle accueille un long bar avec de grands tabourets semblant
attendre le client. Le centre du plafond est orné d'un superbe
et impressionnant lustre en cristal. Enfin, de petites tables rondes
sont dressées et nappées de rouge et les chaises sont également
habillées d'une housse de couleur rouge. Sur les tables trônent
une petite lampe sur pied, allumée, quatre verres à pied,
une carafe ou un seau à glace et un cendrier. Oui ! chose étonnante,
un cendrier ! alors même qu'il est interdit de fumer dans les
salles de concert, mais aujourd'hui, époque et ambiance obligent.
Les lumières sont tamisées et plongent la salle dans
une ambiance feutrée.
Voilà un vrai club de
nuit des années 50 ! Atmosphère
garantie !
Le décor est planté ! Le ton est donné !
Si la soirée a été chaude et formidable, l'ambiance
et la performance d'Helmut excellentes, si ses fans l'ont accueilli
et honoré comme il le mérite, et si nous avons tous été enchantés
du répertoire le vendredi, je vais pourtant essayer de vous
conter notre soirée du samedi qui a encore été plus
particulière sur le plan de l'atmosphère, des fans ayant été remplacés
par des figurants et tout se déroulant comme dans un film. Etonnant à vivre
!
Je dois vous dire aussi
que la technique, comme la veille d'ailleurs, est présente partout pour cet enregistrement et si vous levez
la tête vers le balcon, vous pouvez apercevoir l'énorme
caméra fixée au bout d'un long bras et qui balaie toute
la salle. Des techniciens se promènent caméra au poing
et d'autres fixent ces moments à l'aide de grosses caméras
sur pied roulant.
Ce soir, c'est la table
22 qui nous est attribuée. Plus loin
de la scène, dernière rangée au fond, sur la droite
cette fois. Sur l'instant, si nous sommes un peu dépités,
nous comprenons bien vite la chance que nous avons d'être placés
là. Près du bar. Sur les tables, la lampe d'hier a fait
place à une bougie allumée et nos verres sont emplis
d'eau pétillante. Il fait déjà plus chaud que
la veille, la température extérieure étant plus élevée.
Il n'y a pas de climatisation et le fond de la salle est équipé de
sortes d'aspirateurs reliés à de gros tuyaux sensés
souffler de l'air froid. Autour de nous, beaucoup de gens fument. D'ailleurs,
des hôtesses joliment habillées, vendent ou offrent, je
ne sais, cigares, cigarettes et allumettes.
Pas de doute, c'est un
retour dans les années 50.
En jetant un oeil rapide autour
de nous, nous constatons beaucoup de têtes inconnues et en concluons
que nous nous trouvons parmi les figurants. Beaucoup de personnalités
ont aussi été invitées à participer à la
fête.
L'ambiance est un peu
surréaliste.
HELMUT, il ne manque plus que
vous !
Helmut a troqué son
costume d'officier du Tsar contre un smoking de crooner !
Après que les musiciens
aient pris place sur la scène
derrière leur instrument respectif et que les officiels aient
ouvert la séance, Helmut apparaît à 20 heures 15,
sous un tonnerre d'applaudissements, par le fond de la salle côté bar
et vient se jucher sur un tabouret parmi les garçons et filles
coiffés et vêtus pour la circonstance dans un style parfois
un peu rétro, là tout près de nous. Il est superbe,
parait en grande forme et son sourire est éclatant. Cela fait
grand plaisir de le revoir. Comme toujours, charme, élégance
et classe sont au rendez-vous. Il porte un smoking noir agrémenté d'une
pochette rouge, et un noud papillon noir sur une chemise blanche. Très
chic.
Helmut s'adresse à l'assistance
pour un bonjour en quatre langues et regagne la scène en se
faufilant entre les tables, toujours en parlant. Il ouvre le show avec Just
a gigolo, une chanson
que l'on connaît bien puisqu'il l'interprète en partie
depuis longtemps dans un de ses medleys mais que nous retrouvons avec
plaisir en entier, histoire de donner le ton. C'est bien agréable
de retrouver sa voix chaude et si chaleureuse.
Helmut présente l'introduction pour le DVD toujours en quatre
langues et explique que la partie la plus délicate de cet exercice
est celle en français, qu'il n'a pas réussie du premier
coup d'ailleurs.
S'il m'a paru être un peu nerveux au début, cela n'a
duré que quelques minutes, flirtant ensuite énormément
avec le public, disant beaucoup de choses déclenchant les rires, étant
très espiègle sur scène, bougeant et marchant
beaucoup et donnant le meilleur de sa voix et de lui-même pendant
les chansons.
Si, à cet instant, nous comprenons à peu près
la teneur de ses paroles, je ne vais pas vous cacher que pour toutes
ses explications, et elles sont nombreuses, nous ne capterons plus
grand-chose de la soirée à notre grand désespoir.
Toujours la barrière des langues et après le néerlandais,
c'est à l'allemand que nous devrions nous mettre. Mais je ne
pense pas que nous le ferons.
Encore une raison supplémentaire
d'admirer Helmut qui peut s'adresser à tous les publics sans
problème puisqu'il
parle quatre langues. Bon le français... Il doit réviser,
c'est certain. Pardon Helmut, c'est une blague. Coup de chapeau quand
même !
Ensuite, tout est très
chaud !
Chaud à cause de la température tropicale ambiante,
les projecteurs et l'ambiance torride aidant. Tout le monde transpire à grosses
gouttes et la déshydratation nous guette. Heureusement, nous
sommes copieusement abreuvés tout au long de la soirée
et chaque fois que notre verre est vide, une gentille hôtesse
nous le remplit d'eau pétillante aux mille petites bulles faisant
penser au champagne.
Je me demande comment
Helmut peut tenir pendant plus de quatre heures, chantant, parlant,
dansant, gesticulant, avec sa veste sur le dos, sous les projecteurs
de la scène.
A tel point que l'enregistrement
doit être interrompu par quatre
fois pour lui permettre de changer de chemise qui lui colle à la
peau et certainement de se désaltérer. Omer intervient
plusieurs fois également pour lui sécher le visage et
rafraîchir son maquillage.
En même temps, il fait
très chaud dans nos coeurs également
et tous nos remerciements vont à Helmut pour ne jamais nous
décevoir
et toujours nous éblouir en nous emmenant vers de nouvelles
aventures et saveurs musicales dont lui seul a le secret.
Chaud à cause
de l'ambiance d'enfer qui règne dans la
salle. Avec ses nouvelles chansons, Helmut sait amener son auditoire à lui
manifester intensément son amour et son admiration pour sa voix
et sa musique. Des applaudissements interminables saluent ce nouveau
répertoire qu'il manie à merveille et qui met le velours
de sa voix en valeur et les standings ovations se succèdent
pour les titres connus, mais aussi et surtout pour saluer ses propres
compositions du plus pur style crooner.
Des couples dansent sur
des mélodies lentes magnifiques telles
que Moon River ou What a wonderful
world. Catherine et Christian, eux
aussi, exercent leur talent de danseur et j'espère bien les
retrouver sur la vidéo. Pour d'autres chansons plus rapides
ou plus swing, comme par exemple Hello Dolly, Caterina, Stop
looking in her eyes, chacun frappe dans ses mains et danse sur son siège.
Pour That's Amore, la salle s'enflamme et tout le monde se balance
de gauche à droite et de droite à gauche, pour finir
debout pour une belle ovation. Ceci n'est qu'un exemple, mais ce phénomène
se produit tout au long de la soirée.
La salle est conquise
par le plus romantique des crooners. Un nouveau challenge est réussi.
Chaud à cause
de la magie qui se dégage de cet enregistrement.
Se savoir filmé et risquant peut-être d'apparaître
sur le DVD, ajoute du piquant à notre aventure qui n'est quand
même pas banale. Toutes ces caméras qui tournoient autour
de nous apportent cette étrange impression de se sentir un peu
acteur de la partie. Voir tous ces figurants et nous-mêmes, plus
ou moins costumés et maquillés pour l'occasion, voir
tous les techniciens et l'équipe d'Helmut s'affairer, ordonner,
diriger, contrôler les opérations, voir tout cela nous
plonge dans un autre monde.
Voir aussi le lustre
en cristal se parer des couleurs de la scène
au gré des jeux de lumière est un pur ravissement pour
les yeux. Le voir passer alternativement du blanc, au bleu, au rouge,
au rose...toutes ces couleurs jouant allègrement avec la multitude
de petites facettes en cristal est de toute beauté.
Bravo à l'organisation et à la
technique.
Enfin,
chaud à cause
d'Helmut, pour ce qu'il est, pour tout ce qu'il apporte
et pour ce qu'il nous fait vivre.
Sa gentillesse
et sa grande patience ! Elles sont présentes
tout au long des séances d'enregistrement et pourtant mises à l'épreuve
plus d'une fois dans cette infernale chaleur. En effet, il lui faut
parfois recommencer une explication, une chanson, ou autre intermède
et toujours de bonne grâce et avec humour, il se prête
au jeu. Toujours un sourire pour l'un, un petit clin d'oil pour l'autre,
un regard...
Toujours son
humour qui
nous fait passer d'agréables moments
lors des longues poses nécessaires entre les chansons pour régler
quelques détails.
Puis son
sourire éclatant
et si rieur, qui illumine son visage.
Enfin son
charme et sa séduction qui sont plus présents
que jamais dans l'interprétation de ce répertoire et
dont il use allègrement...
Tout cela fait d'Helmut
un personnage très attachant.
Sa voix
! Comment la
décrire ? De plus en plus belle, toujours
au top, jamais prise en flagrant délit de fausse note. Ça
roule tout seul, superbe !
Une vraie voix de velours
qui procure de l'émotion. Un vrai
plaisir à l'écouter.
Chaude, caressante, suave,
intense, profonde, grave, elle peut être
aussi tendre et sentimentale ou exprimer joie et fantaisie. C'est tout
l'art d'Helmut et il nous enchante dans Everybody
loves somebody sometime,
dans How could I never forget you ou dans Take
it with a smile pour
ne citer qu'elles, car toutes les autres sont magnifiques également.
Il est intéressant de
voir comment Helmut manie sa voix et l'amène à interpréter
des styles très différents.
Cette fois, "Helmut goes crooner".
Sa performance
! Excellente,
toujours fidèle à lui-même.
Infatigable sur scène et généreux, il donne toujours
le maximum à son public. Un tempérament et une énergie
hors du commun. Helmut interprète toutes ces belles chansons
qui lui collent à la voix, à l'aide de micros avec fil
pour coller à l'époque.
Il nous fait une belle
surprise en nous proposant deux nouveaux duos. Le premier, Smile,
avec Laura qui est devenue une belle adolescente depuis sa participation
au "Pop Classics" et qui a revêtu
une robe du soir blanche. Une voix toujours angélique et c'est
un délice d'entendre Helmut de sa voix chaude donner la réplique à Laura
dont la voix est si fraîche. Duo très touchant.
Le second, True
Love,
avec Isabelle Adam, une jolie chanteuse belge à la
voix agréable.
Après un court
Elvis medley, il nous étonne encore,
le premier soir, avec un nouveau spécial medley africain extraordinaire
et commençant par Out of Africa au tempo de plus en plus rapide,
suivi de The lion sleeps to night dans laquelle Helmut monte superbement
dans les notes aiguës, puis quelques autres dont j'ai oublié le
nom, pour terminer par Pata Pata. Une nouveauté qui pourrait
bien faire un carton si Helmut la maintien lors de ses concerts à venir.
Encore le premier soir,
nous avons eu droit à un supplément
qui a été accueilli avec joie. Helmut a chanté Danny
Boy, uniquement accompagné par le piano. Puis un peu
avant la fin, le piano s'est tu et Helmut a terminé la chanson
sans micro, à cappella,
chacun étant suspendu à ses lèvres. Toujours un
moment impressionnant. Peut-être aussi une nouveauté pour
le prochain tour ? Il n'a pas réédité cet exploit
le samedi, certainement à cause de la chaleur dans la salle.
Helmut nous a encore
proposé son talent vocal lorsqu'il a chanté d'une
voix très très grave une chanson de Armstrong (Uncle
Satchmo's Lullaby) juste accompagné par la trompette. Etonnant
d'entendre jusqu'où il
peut aller dans les graves avec sa voix et spectaculaire. Un grand
applaudissement l'a récompensé
Son orchestre
! Il est
un peu réduit par rapport au précédent.
Je crois qu'il comprend 21 ou 22 musiciens, et 6 choristes (3 hommes
et 3 femmes). Helmut le présente comme son "GSO" avec
toujours quelques visages familiers comme Bertrand ou Tylène
au piano, mais sûrement d'autres encore. Il n'y a pas de chef
d'orchestre et il le dirige lui-même.
Sa musique est toujours
aussi belle et j'en veux pour preuve une chanson, Mandolins
in the Moonlight, que j'ai découverte et qui m'a
tapé dans
l'oreille pour sa jolie mélodie. Le GSO et Helmut en font une
interprétation de caractère, avec des arrangements et
les chours superbes, de même que pour That's
Amore.
C'est du plus bel effet
et le GSO est encore à son meilleur.
Ce qui nous promet encore de grands moments musicaux.
Son nouveau répertoire
! Helmut, ROI du charme et de la séduction.
Un tout nouveau genre
qu'il aborde avec délicatesse ! Tout
au long de la soirée, nous allons à la découverte
des plus grands et meilleurs crooners américains (Perry Como,
Bing Crosby, Andy Williams, Dean Martin ou le grand Frank Sinatra que
tout le monde connaît) et de leurs chansons qui alternent avec
les compositions d'Helmut écrites dans le plus pur style des
années 50. Un magnifique choix de chansons toutes plus belles
les unes que les autres et déclinées dans une ambiance
romantique. Une véritable osmose s'installe entre ces vieilles
mélodies sentimentales d'une autre époque et celles toutes
récentes et non moins sentimentales d'Helmut, les deux répertoires
se fondant l'un dans l'autre. C'est vraiment étonnant et remarquable.
Si j'avoue que le répertoire crooner n'était pas vraiment
ma tasse de thé, je dois admettre qu' Helmut m'a convaincue
par ses interprétations. Je n'en doutais pas, mais je me demandais
bien quand même ce qu'il allait faire comme choix. Grâce à lui
je découvre, comme à chaque thème d'ailleurs,
des chansons que je ne connaissais pas ou que je n'appréciais
pas du tout chantées par les autres crooners. Ce qui est magique
avec lui, c'est que grâce à son timbre de voix et à sa
façon de les aborder, ces chansons deviennent siennes. Même
si ce sont bien sûr des reprises, le talent est d'y apposer sa
touche personnelle et ça Helmut sait très bien faire.
En un mot, me concernant, ces reprises chantées par lui parlent
beaucoup plus à mon oreille que les originaux pour les différentes
raisons exposées ci-dessus.
Quant à ses propres
compositions crooners, dont nous avions déjà entendu
un petit échantillon en janvier dernier à Anvers,
Helmut nous explique que le thème en est l'amour bien sûr,
présenté sous toutes ses faces. Ce sont toutes de très
jolies mélodies qui accrochent bien et qui swinguent énormément
pour certaines. J'aime beaucoup. Elles sont tour à tour romantiques,
sentimentales, passionnées, ironiques, touchantes, même
humoristiques. J'ai déjà ma préférée
qui est très dansante et irrésistible. Stop
looking in her eyes pour laquelle Helmut a obtenu une longue
ovation debout. Super rythme, belle mélodie et grande prestation.
Je pense franchement que ça sera un grand hit.
Si ces ballades sentimentales
sont réputées fasciner
les femmes, j'ai bien remarqué pendant ces deux soirées,
qu'elles fascinaient aussi les hommes.
Notre aventure ! Comme
je l'ai déjà expliqué,
sans Helmut, tout cela n'existerait pas. Grâce à lui,
nous voyageons, nous rencontrons des gens, nous liens des amitiés,
nous échangeons.
Et au sujet de la musique,
nous nous enrichissons et faisons des découvertes lors de chaque thème abordé.
Je ne suis pas certaine que nos chanteurs français procèdent
de la sorte et offrent à leurs fans la possibilité d'assister à cette
sorte d'évènement. Ainsi notre escapade à Hambourg
restera une belle aventure dans notre vie de Lottifan.
Voilà ici toutes mes impressions et j'espère que je
n'ai pas été trop excessive, car pourtant j'essaie toujours
de relativiser tout ce que m'évoque la voix d'Helmut.
Je sais que ce qu'inspire
un chanteur et une voix est toujours subjectif. Par exemple, (je
vais certainement en choquer plus d'un), mais la voix de certains ténors,
loin de me donner le frisson, me fait plutôt
trembler. Contrairement à celle d'Helmut qui me plonge dans
une magie musicale et me procure toujours de l'émotion.
Avec ce répertoire jugé confortable,
Helmut fait encore et toujours des exploits avec sa voix et conjugue
talent, charme et swing.
Un spectacle festif avec un
Helmut rayonnant, magnifique artiste de variétés à la
voix qui transporte, au style qui charme, aux chansons qui enchantent,
au sourire qui émeut, au
visage angélique, à la personnalité attachante.
Un vrai cocktail explosif !
Cette fois encore il
a donné le meilleur de lui-même
sur scène et c'était un plaisir d'assister à ces
concerts. C'était intéressant de voir comment Helmut,
ses musiciens et son équipe ont géré ces enregistrements
par cette chaleur intense et comment il a vécu tout cela avec
le sourire...
Du beau travail ! Je
peux dire que le CD va vous enchanter et que le résultat du
DVD sera encore magnifique.
Merci Helmut pour ce grand et festif week-end musical.
Vous
pouvez découvrir d'autres photos du concert en cliquant ici.
• Concert
précédent • Sommaire • Concert
suivant •