DRANOUTER
6 août 2011
Blues, Country, Rock à Dranouter
et
beaucoup de décibels
Depuis quelques jours,
c'était comme un bonheur retrouvé de
savoir que j'allais revoir Helmut sur scène.
Il me manquait tellement...
Après 130 km en TGV et 35 km en voiture, je suis arrivée
sur le lieu de la fête où se pressaient déjà une
multitude d'amateurs de musique. Dranouter, ce petit village
en rase campagne, à quelques pas de la frontière française,
accueillait pendant 4 jours un festival de musique folk. Là, quelques
kilomètres à pieds m'attendaient encore à travers champs
pour rallier le chapiteau sous lequel se trouvait le podium qui attendait Roland
van Campenhout et ses invités.
En effet, à cette occasion
et à la faveur d'une session
exclusive initiée par Radio 1 (radio belge flamande),
Helmut était, ce samedi, avec d'autres, l'invité de
marque de cet excellent et inclassable guitariste qui évolue
dans le blues, le rock, le folk et la country et qui, au cours de sa
carrière, a joué avec les plus grands, tel que Rory
Gallagher, extraordinaire guitariste et chanteur Irlandais. Roland était
soutenu par son complice Steven De Bruyn,
un talentueux et virtuose harmoniciste de blues. Une scène d'une
très grande qualité.
Il était tout juste
11 h lorsque j'ai franchi l'entrée
du chapiteau qui était déjà comble. Je me suis
avancée timidement, et là, devant la scène, assises
sur un banc, se tenaient déjà Rita, An et Josée.
Merci à elles de m'avoir fait un signe et de m'avoir offert
une place de choix sur leur banc.
Malheureusement, j'ai appris que je venais de manquer les répétitions
! J'aurais dû prendre le train précédent !
Après les présentations
d'usage, Roland,
ses musiciens : guitaristes, batteur et le fameux harmoniciste Steven, ainsi
que ses invités, nous ont, tour à tour, donné un
aperçu de leur talent en chantant et en faisant cracher leurs
instruments à grand coup de décibels, sur des airs très
rock, folk, country, ceci pendant 1 h 3/4.
De temps à autre, sur le côté de la scène,
je pouvais apercevoir Helmut qui attendait
pour faire son entrée, et qui applaudissait généreusement
ses collègues.
J'étais rassurée, il était là, car étant
venue spécialement pour lui, le temps me paraissait un peu long, même
si j'ai beaucoup apprécié l'intervention des autres musiciens,
et spécialement l'harmonica de Steven.
Il régnait déjà une belle ambiance dans la salle, mais
lorsque Helmut est apparu, l'accueil a été très
chaleureux.
Quel plaisir de le retrouver, en pleine forme, si chic et si élégant,
dans un beau smoking noir, sur une chemise de même ton, ouverte en V,
avec un col montant à pointes légèrement cassées
qui contribuait à lui apporter une touche d'originalité (voir
les photos car je ne sais comment s'appelle ce modèle de col), toujours
aussi mince, et très souriant. Ce costume lui allait si bien que, tout
naturellement, je n'avais d'yeux que pour lui.
Helmut a commencé par chanter My
Babe et bien sûr a sorti son harmonica de la poche intérieure
de sa veste pour nous jouer, comme on le sait, quelques mesures. Puis il
a enchaîné sur trois autres chansons, dont une chanson d'Elvis
très connue.
- My Baby
- Cindy, Cindy
- Trying to Get to You
- I'll Sleep When I'm Dead (Warren Zevon)
- Kansas City
Tout était très rock et très enlevé.
C'était très dansant et au tempo bien particulier. Et Helmut
a "tâté" de son harmonica très souvent. Cela
donnait un petit air country aux interprétations. Je dois dire que j'ai
beaucoup aimé et qu'il fait cet exercice avec une certaine facilité et
avec beaucoup de style. Cette nouveauté a dû lui demander bien
du travail !
J'ai toujours espéré qu'un jour il pourrait peut-être s'adonner à un
instrument de musique, mais je pensais plutôt à la guitare, jamais
je n'avais imaginé que ce pourrait être l'harmonica.
Bien sûr, Helmut chante un nouveau style
qui peut désarçonner les habitués. C'est une rupture complète
avec ce que nous avons connu. Mais il le fait avec autant de talent. Sa voix
est toujours aussi belle, bien qu'elle ne soit pas employée de la même
façon.
Ses interprétations sont toujours aussi imagées et ses mimiques
et expressions toujours d'actualité et son jeu de scène est toujours
présent et non dépourvu d'intérêt.
Il
aborde n'importe quel style avec toujours le même excellent
feeling. Tout lui va !
A Dranouter, il a livré une excellente prestation
que j'ai aimée et il avait l'air de bien "s'éclater" sur
scène en donnant de sa voix, la réplique à la guitare
de Roland et à l'harmonica de Steven
de Bruyn, dans des morceaux très endiablés. Et toujours
avec la même classe et la même énergie ! A l'évidence,
il a l'air d'être dans son élément.
De plus, il faut noter qu' Helmut s'est adapté à la
couleur musicale du festival en chantant ces chansons et que cela n'est certainement
que ponctuel.
J'ai
pu constater que ce petit concert a été bien apprécié par
le public qui ne l'a pas laissé partir sans des applaudissements
retentissants et un rappel très appuyé pour une cinquième
chanson qui a mis le feu au chapiteau. C'était un véritable
succès !
J'ai vu aussi, avec grand plaisir, à côté de moi,
juste devant le podium, plusieurs jeunes garçons d'une douzaine
d'années,
qui dansaient, sautaient, se déchainaient et avaient grand plaisir à écouter
Helmut.
Ils sont peut-être la nouvelle génération de fans !
Je suis très heureuse d'avoir revu mon chanteur préféré,
même si je suis un peu frustrée car cela a été bien
court. Sa prestation dans ce nouveau style musical ne m'a pas gênée,
au contraire j'ai beaucoup apprécié , ainsi que la surprise de
l'harmonica.
Après cela, attendons et voyons ce que nous réserve
l'avenir...
J'ai juste un regret, celui
de n'avoir pas pu partager ce moment avec mes amies fans de France
et d'ailleurs.
Et
je dois dire merci à mon gendre, car sans lui, il ne m'aurait
certainement pas été possible de me rendre à Dranouter.
PS :
Le 15 août, à 20 heures,
la session de Roland et de ses invités sera programmée
intégralement dans EXIT sur Radio 1.
Vous
pouvez découvrir les photos et
les vidéos du
concert.
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